Parution, aux éditions MétisPresses, de l’ouvrage :
Architecture positive
Le Cradle to Cradle et ses pionniers en France
de Roberto D’Arienzo
Roberto D’Arienzo est architecte-urbaniste, docteur en Architecture et en Histoire et conservation du patrimoine architectural et paysager, chercheur-membre du laboratoire Gerphau, qualifié par le CNU et le CNECEA aux fonctions de Maître de conférences et enseigne depuis 2014 à l’École Spéciale d’Architecture.
Il intègre depuis 2019 la direction de l’innovation de Systra, où il est promoteur et responsable de la démarche "Cradle to Cradle" (économie circulaire à impacts positifs). Ses travaux portent sur les notions de "métabolisme" et de "cycles de vie".
« La dernière décennie a vu s’épanouir le modèle de l’économie circulaire. Son application dans de nombreux domaines a suscité une série de démarches innovantes, parmi lesquelles se distingue tout particulièrement celle du Cradle to Cradle (C2C). Cette approche, qui s’inspire des systèmes naturels et de leur capacité d’autorégénération, prône le passage d’un paradigme de réduction de notre empreinte négative vers celui d’une augmentation de l’empreinte positive de nos modes de vie. Si un certain nombre de matériaux et de produits manufacturés sont d’ores et déjà conçus selon ces principes, leur application aux domaines de l’architecture et de l’urbanisme n’en est qu’à ses débuts et les retours d’expériences concrètes manquent.
En France pourtant, des projets C2C voient peu à peu le jour grâce à des professionnels engagés et animés par cette nouvelle philosophie. Roberto d’Arienzo est parti à la rencontre de ces architectes et urbanistes afin de saisir leurs motivations, d’apprécier les résultats de leurs projets et d’évaluer les limites et les perspectives de cette dynamique. Cet ouvrage, dont l’objectif est à la fois scientifique, pédagogique et opérationnel, nous propose 11 entretiens qui témoignent de l’émergence d’un nouveau mouvement et d’une architecture qui se veut "positive". »
La publication a reçu le soutien du BRAUP (Ministère de la Culture) et du Laboratoire Gerphau (ENSA Paris-la-Villette).