Parution, aux éditions Alternatives, de l’ouvrage :
L’Architecte et l’existant
Construire avec ce qui est déjà là
sous la direction de Jana Revedin
avec les contributions de
Marie-Hélène Contal (Paris, France), architecte et critique d’architecture, Jose Cubilla (Asunción, Paraguay), architecte et professeur, Ammar Khammash (Amman, Jordanie), architecte et artiste, Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal (Paris, France), architectes et professeurs, Charles Landry (Londres, Angleterre), auteur, Klaus K. Loenhart (Munich, Allemagne), architecte et professeur titulaire, Marta Maccaglia (Pangoa, Pérou), architecte et professeur, Rozana Montiel (Mexico, Mexique), architecte et professeur, Boonserm Premthada (Bangkok, Thaïlande), architecte et artiste, Jana Revedin (Venise, Italie), architecte et professeur titulaire, Patama Roonrakwit (Bangkok, Thaïlande) architecte et professeur, Rotor (Bruxelles, Belgique), architectes, Richard Sennett (New York, États Unis), sociologue et professeur titulaire, Mette Ramsgaard Thomsen (Copenhague, Danemark), architecte et professeur titulaire.
Jana Revedin, enseignante de l’École Spéciale, est architecte PhD, chercheur habilitée à la direction de recherche, professeur titulaire d’architecture et d’urbanisme à l’Université IUAV de Venise et aux Universités d’Umea et de Karlskrona en Suède. De 2005 à 2012, elle a dirigé le concours étudiant européen d’architecture durable Gau:di. En 2006, elle a créé le Global Award for Sustainable Architecture. Déléguée de l’UNESCO à la commission d’éducation et de recherche de l’UIA, elle est Chevalier des Arts et des Lettres (2014), décorée de la Médaille de la Prospective et de la meilleure direction de thèse de doctorat de l’Académie d’Architecture (2017).
« Il y a un siècle, les architectes du Bauhaus s’étaient fixé pour objectif de civiliser et de démocratiser la ville moderne, avec une architecture sobre du "less is more" élaborée au rythme de l’évolution des sociétés. Cet impératif n’a rien perdu de son importance. Pourquoi les jeunes architectes du 21e siècle ne pourraient-ils pas – pour combattre la brutalité de la ville contemporaine qui malmène ses habitants autant qu’elle est malmenée par les ruptures climatiques et écologiques –, opérer le croisement de toutes les ressources existantes en termes matériels, historiques et symboliques, pour construire autrement ? Travail considérable certes, mais qui éviterait ce "fonctionnalisme vert", en vogue aujourd’hui, qui remplace les modèles dogmatiques et sans mémoire de l’architecture internationale par des écomodèles qui le sont tout autant. C’est à cette réflexion essentielle que se sont attelés les auteurs de cet ouvrage. Pour que nous puissions enfin passer du "less is more" au "better with less" ! »
L’ouvrage parait dans la collection Manifestô, des textes "manifestes" qui mettent les actuelles problématiques sociétales et environnementales au cœur du débat.