PRÉSENTATION
Alexandre Schrepfer est architecte DESA en 2004, co-fondateur en 2005 de LEAinvent et fondateur de l’atelier Alexandre Schrepfer Architectes en 2014. Il enseigne à l’Ecole Spéciale d’Architecture depuis septembre 2011. Il est également membre des Ateliers de maîtrise d’œuvre urbaine de Cergy-Pontoise. Il a participé en 2013 à un programme d’étude sur la gestion de l’activité informelle en Afrique subsaharienne, à Douala (Cameroun).
Alexandre Schrepfer Architectes est un atelier pluridisciplinaire qui travaille sur des projets d’architecture, d’architecture intérieure et d’urbanisme. Ces dernières années, l’atelier s’est spécialisé dans les programmes d’hébergement et d’accueil (hôtels, restaurants, boutiques, lieux de détente, d’art et de bien-être). Il travaille également pour les particuliers (maisons individuelles, appartements).
“Que doit faire l’architecte aujourd’hui ? Se rendre ou résister ? Ni l’un ni l’autre, en revanche, il faut peut-être chercher la réponse dans le jeu perpétuel des acteurs de la vie urbaine où l’architecte doit inventer sans cesse de nouvelles règles et astuces pour faire valoir sa production et sa confiance en l’avenir.”
Voir en ligne : Alexandre Schrepfer Architectes
ENSEIGNEMENT
Projet d’Architecture
Formation Initiale, Cycle Licence
ENSEIGNEMENT
ICP en Acte
Formation Initiale, Cycle Master
ENSEIGNEMENT
Encadrement de Diplômes
Formation Initiale, Cycle Master
Vers un regard perspicace
La rencontre d’un territoire, d’un milieu, est un contact à la matière. L’acte d’architecture se fonde et se structure autour de la transformation et de l’assemblage de cette matière afin de donner naissance à des lieux légitimes et cohérents avec leur environnement intrinsèque. Pour se faire, il est important de collecter, d’accumuler, de contenir et de préserver la matière projet jusqu’à son usage final, celui de l’habiter et du vivre. Ce protocole d’expérimentation actuel demande de l’ouverture d’esprit et de l’imagination. C’est une histoire que l’architecte écrit pendant qu’il manipule et produit dans le réel. Ce récit actif se fabrique par des mouvements intuitifs qui doivent être observés par son auteur. Il apprend ainsi à voir, à identifier et à comprendre son travail en devenir. Cette expérience le forme à la maîtrise de ses gestes, cultive son regard et l’amène vers une pensée éclairée et pragmatique du projet.
Avec les étudiants, le travail s’oriente vers un accompagnement à l’autonomie et des conversations visant à les ouvrir au milieu étudié, sans aprioris ni préjugés. Les profils variés et les regards croisés du collectif leur permettent la mise en forme de leur projet-mémoire. L’accent est porté sur la production permanente de "volumétries plastiques", de détails et de maquettes à différentes échelles qui mettent en scène la matière, en résonance directe avec son contexte historique, politique et social, tout en leur permettant de générer leur propre rayonnement. Une attention particulière est donnée au dessin à la main et la capacité de synthèse graphique. L’utilisation de schémas, de croquis ou de diagrammes qui illustrent et résument les intentions en cours et facilitent la compréhension de tous est privilégiée.