L’Apaisement de la cicatrice

Anas Berrada El Maadi

© Anas Berrada El Maadi

L’Apaisement de la cicatrice
Casablanca, Maroc

Anas Berrada El Maadi

Jury :
Marc Dumont - Directeur(trice) de Diplôme
Marco Stathopoulos - Président(e) de Soutenance
Nicolas Ziesel - Enseignant(e) Extérieur(e)
Alexandre Baroukh - Expert(e)
Hamza B’Lyou - Jeune Architecte DESA
Michal Karol - Candide


L’analyse approfondie de la situation urbaine à Casablanca, en particulier dans la zone d’El Hank, met en lumière les intrications complexes entre l’histoire urbaine, le développement de la ville, et les enjeux contemporains, formant une trame narrative inextricable.

L’identification de défis, tels que l’accessibilité, l’attractivité, et la rupture entre la ville et la mer, révèle les lacunes structurelles qui entravent la vitalité de la région côtière, ce qui laisse cette partie du littoral déconnectée.

Cette proposition d’intervention se révèle comme une symphonie délicate entre la rénovation et l’innovation. La notion novatrice de relogement au sein du quartier, orchestrée par une approche participative, se transforme en une mélodie de renouveau, préservant les liens sociaux et culturels tissés au fil du temps. L’extension du parc urbain devient une partition harmonieuse, créant une continuité paysagère qui transcende les divisions actuelles, tout en intégrant le quartier à son littoral et à l’ensemble du tissu urbain de la ville.

L’échelle architecturale de la proposition, par l’utilisation de prothèses structurelles et l’introduction de maisons en duplex, provoque une métamorphose architecturale où l’ancien se mêle au nouveau. Les prothèses structurelles deviennent des rhapsodies de connexion, dissolvant les barrières physiques et symboliques, effaçant ainsi les cicatrices sur les barres existantes. La flexibilité et la diversité dans la conception des logements permettent aux résidents d’accorder leur espace de vie selon leur propre mélodie intérieure.

La préservation de l’identité culturelle et le respect de la mémoire du lieu à travers l’art urbain deviennent une fresque vivante qui raconte l’histoire du quartier.

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