Introduction

Le terrain de sport des Jardins Saint-Paul, Paris (75), France
© Mairie de Paris Centre
Atelier d’Architecture Licence 1 / Semestre 1

Enseignant(e/s) d’atelier :
Isabelle Berthet-Bondet
Thomas Corbasson
Claudia Mion
Marc Moukarzel
Alexandre Schrepfer

Parcours Saint-Paul, un espace public habité

Programme

Les étudiants ont travaillé cet automne sur le thème commun d’un parcours éphémère dans le cadre d’un festival qui a ensuite été décliné selon chaque atelier en une programmation spécifique.

Paris recèle déjà de nombreuses foires, marchés et vide-greniers sur son espace public, ainsi que d’évènements plus singuliers tels que Paris-plage ou les Nuits Blanches. Leur popularité démontre les puissantes aspirations des citadins à investir les espaces publics pour briser la solitude et l’isolement.

Ainsi, chaque groupe d’étudiants a été amené à définir collectivement le thème de la manifestation temporaire dont fait l’objet le festival ainsi que la planification de l’événement avant de travailler individuellement sur les structures / pavillons / microarchitectures temporaires et démontables permettant son bon déroulement. La question d’un parcours, composé comme un cadavre exquis tout en maintenant une cohérence d’ensemble, devait également être étudiée.

Site

Le site initialement définit se limite à une parcelle non-bâtie du 4e arrondissement de Paris sur laquelle est logée le terrain de sport des Jardins Saint-Paul. Contiguë au Collège Charlemagne et aux vestiges de l’enceinte médiévale de Philippe Auguste, cet emplacement est situé dans un quartier historique - l’un des plus anciens de Paris - présentant une identité forte à laquelle il s’agissait de se confronter.

La totalité du Village Saint-Paul, et de son tissu de venelles piétonnes, à finalement été investit par les projets étudiants, et ce en s’étendant jusqu’à la Seine au niveau du Quai des Célestins et de la Voie Georges Pompidou.

Microarchitecture éphémère

L’exercice cherche à redonner de la qualité à l’espace public et de la valeur au temps collectif, en s’appuyant sur une architecture légère et modulable. L’objectif est donc de concevoir une microarchitecture qui doit faire le maximum !
Prouver par l’exemple que la petite échelle peut se décliner en architecture à travers de multiples projets et objets rivalisant d’inventivité et de poésie.

Le programme se doit de fonctionner de jour et de nuit, tout en profitant de cette occasion pour réinventer des usages. Des notions telles que l’éphémère, le temporaire, le mobile, le réutilisable, le démontable, le recyclable sont à prendre en compte, tout autant que le partage, le social, le dialogue.

Les étudiants sont libres de choisir la structure la plus appropriée  : fixe, flottante, roulante, volante, gonflante, suspendue, modulable, transformable, empilable,… Ils doivent être imaginatifs sur les possibilités technologiques et réfléchir aux problématiques du futur proche (santé / pollution / écologie / climat).

Le procédé constructif et le choix de la structure sont primordiaux et initiaux à la conception. Le travail développé en atelier au long du semestre sur les thématiques telles que le sol, le volume, la lumière, la matérialité, les éléments sont à prendre en compte dans l’invention de cette petite architecture pour qu’aucun détail spatial et structurel ne soit laissé au hasard.